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littérature coréenne - Page 7

  • L'île des Femmes de la Mer de Lisa See

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    • l'île des femmes de la mer, Lisa see, littérature coréenne, passion Corée du Sud, île de Jeju, haenyo, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec L'Île des Femmes de la Mer ?

       "Les Haenyo, ces femmes qui plongent pour pêcher sur l'Île de Jeju, me fascinent, alors même si Lisa See n'est pas coréenne, j'ai décidé de tenter l'aventure avec elle."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Young-Soon est une des meilleures haenyo de l'île, une des dernières aussi. Elle y a tout vécu, l'occupation japonaise, l'arrivée des américains, les désillusions, les massacres... Tout, avec son amie Mi-Ja à ses côtés. Alors qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'elle ne veuille plus entendre parler d'elle aujourd'hui ?"

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Après avoir lu Filles de la Mer, que j'avais vraiment trouvé décevant, j'ai attendu pour lire celui-ci, de peur que ça ne se reproduise, mais heureusement ce ne fut pas le cas. La construction du roman déjà est très intelligente. Il commence d'une façon classique mais plus on apprend à connaître les deux jeunes filles, plus on se demande ce qui a pu les séparer et plus il est difficile de le lâcher. Puis arrive l'évènement fatidique et à partir de là, je l'aurais lu d'une traite si j'avais pu. Les sentiments se bouleversent, tristesse, colère, amertume, mais Lisa See sait nous emporter sans en faire trop, sans avoir besoin de faire étalage de tout ce qui a pu se passer sur cette île dans ces détails les plus glauques. Je dois même dire que je l'ai trouvé peut-être un peu trop indulgente avec les Japonais et les Américains dans certains cas. Quoi qu'il en soit, j'ai souffert pour et avec Young-Soon et j'ai adoré l'accompagner tout au long de sa vie. Elle m'a beaucoup touchée et je ne suis pas prête de l'oublier."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "C'est un petit coup de coeur et si je me pose souvent la question de savoir qui a le droit de raconter l'histoire des autres, force est de constater ici que Lisa See qui n'est pas coréenne, a fait preuve de beaucoup plus de respect pour moi que Mary Lynn Bracht dont ce sont les origines."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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    Alors, vous craquez pour "L'Île des Femmes de la Mer" ?

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  • Filles de la Mer de Mary Lynn Bracht

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    • filles de la mer, Mary Lynn bracht, littérature coréenne, femmes de réconfort, hanguk, passion corée, passion hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Filles de la Mer ?

       "J'ai découvert l'histoire des Femmes de Réconfort dès mes tous premiers drames coréens et depuis, je voulais en savoir plus, les retrouver, faire un bout de chemin avec elles... C'est ce qui m'a poussée à vouloir lire ce livre."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Hana est une Haenyeo, ces femmes indépendantes de l'île de Jeju, qui plongent pour pêcher. Mais alors qu'elle n'a que seize ans, elle va être enlevée par les Japonais pour devenir une femme de réconfort, une prostituée au service de l'armée d'occupation... Avant de mourir, sa petite soeur Emi va essayer une dernière fois de retrouver la trace de sa soeur perdue des décennies plus tôt..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce roman m'a inspirée des sentiments extrêmement contrastés. On suit les deux soeurs, à deux époques différentes et chaque partie semble être écrite par deux autrices différentes, une coréenne et une américaine (Mary Lynn Bracht est américaine, sa mère est coréenne). J'ai adoré l'histoire d'Emi, qui se déroule à notre époque mais revient souvent sur son passé, toute en pudeur, juste ce qu'il faut pour nous susciter de fortes émotions et faire couler quelques larmes. Pour ce qui est d'Hana, j'ai beaucoup aimé la première partie malgré des scènes inutilement glauques mais plus j'avançais, plus j'étais mal à l'aise. C'est ce que j'appelle les récits 'à l'américaine', qui nous donnent l'impression que si on ne nous décrit pas dans tous les détails l'horreur vécue par l'héroïne, le lecteur ne sera pas capable de comprendre à quel point c'était terrible. Et au fur et à mesure du récit, plusieurs mots me viennent à l'esprit : voyeurisme, sensationnalisme... J'irais même jusqu'à dire que j'ai eu l'impression que l'on souillait à nouveau la mémoire de ces pauvres femmes. La deuxième partie de l'histoire d'Hana m'a également déplue pour d'autres raisons. On s'éloigne de ce que j'étais venue chercher ici pour partir dans une fiction complètement irréaliste et la diabolisation du méchant est une déception supplémentaire. Diaboliser c'est la facilité, diaboliser c'est excuser, c'est laisser entendre que cela s'est passé parce qu'un homme était fou, et non parce que la nature humaine est juste pourrie. Diaboliser, c'est nier une partie de la vérité."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Même si je suis très critique sur plusieurs aspects de ce roman, j'en ai vraiment aimé d'autres mais cela me rappelle aussi pourquoi je lis et regarde de moins en moins de livres et séries américaines et pourquoi je me suis tournée vers la Corée du Sud. J'applaudis en revanche la note de l'auteur, la chronologie historique et la bibliographie jointes à la fin."

     

        Mlle Alice, merci, et à samedi prochain...

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  • Welcome to the Hyunam-Dong Bookshop de Hwang Bo-Reum

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    • welcome to the hyunam-dong bookshop, Hwang bo-reum, bienvenue à la librairie hyunam, feelgood book, feelgood coréen, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Welcome to the Hyunam-Dong Bookshop ?

       "C'est une rencontre qui a pris son temps... Je l'ai d'abord répéré en coréen, grâce à sa très belle couverture et à son succès, puis j'ai découvert qu'il sortait en anglais et j'ai encore eu la patience d'attendre le format poche. La très bonne nouvelle c'est, qu'avec tout ça, il a également eu le temps de sortir en français depuis."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Au début, il y a Yeong-Ju, qui vient d'ouvrir sa librairie, puis s'ajoute une cliente fidèle, qui devient une amie et la houspille un peu, et aussi un nouvel employé qui s'occupe du café... Petit à petit, c'est tout une communauté que nous découvrons autour des livres..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Les livres qui parlent de livres, ce sont mes préférés et celui-ci rejoindra joyeusement les préférés de mes préférés. C'est un roman que j'ai parfois reposé pour le faire durer plus longtemps, ce qui ne m'arrive quasiment jamais. On s'y sent tellement bien dans cette librairie, au milieu de gens comme nous, des genswelcome to the hyunam-dong bookshop,hwang bo-reum,bienvenue à la librairie hyunam,feelgood book,feelgood coréen,corée du sud,littérature coréenne,passion corée ordinaires, qui ont leurs problèmes, et des petites choses de leur quotidien qui constituent la vie, qu'on ne voudrait jamais la quitter. Chaque personnage essaie d'avancer, d'être plus heureux, de trouver un sens à ce qui lui arrive, un petit pas après l'autre. Il n'y a pas de grands bouleversements mais de la réflexion, du soutien et de la bienveillance pour chacun d'entre eux. Ajoutez à cela que ça se déroule en Corée du Sud et je ne pouvais qu'être comblée mais ce n'est pas non plus un élément qui devrait gêner ceux qui ne s'y intéresse pas. Si vous voulez un peu de douceur dans un moment suspendu, lisez-le, tout simplement."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Si tous les feelgood coréens qu'on choisissait de nous traduire était de cette qualité, je ne doute pas que cela deviendrait très rapidement la nouvelle tendance à suivre... Hâte de savoir ce que Picquer nous proposera ensuite."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

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