Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

littérature coréenne - Page 7

  • Le Jardin Interdit de Kim Da-Eun

    Imprimer
    • le jardin interdit,kim da-eun,occupation japonaise,corée du sud,passion corée,littérature coréenne,passion hanguk,hangukMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Le Jardin Interdit ?

       "L'Atelier des Cahiers est une maison d'édition qui propose de nombreuses publications autour de la Corée du Sud, je m'y suis donc forcément intéressée. Celui-ci étant l'un des seuls malheureusement à être sorti au format poche, j'ai décidé de commencer par là."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Le géomancien Kim est appelé auprès du nouveau Gouverneur Japonais pour l'aider à trouver l'emplacement parfait pour sa nouvelle demeure. Mais Kim doit-il faire son devoir en tant que géomancien en servant l'envahisseur ? Ou doit-il avant tout rester fidèle à son pays..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "C'est typiquement le genre d'ouvrage que je ne conseillerais qu'à ceux qui s'intéressent vraiment à la Corée du Sud (ou éventuellement au Japon colonialiste). Si on ne connaît pas déjà un minimum la culture et l'histoire du pays, sa lecture me semble un peu ardue. Je me retrouve dans le même cas de figure qu'avec Par une Nuit Claire où le style avait déjà légèrement fait obstacle à mon appréciation du roman. Je pense que cela vient en partie de l'auteur bien sûr, certaines répétitions par exemple n'ont pas grand intérêt, mais également de la traduction qui semble avoir voulu coller au plus près de l'original au détriment de la fluidité et de la clarté du récit. Mais si la narration en elle-même m'a parue compliquée et peu plaisante, j'ai en revanche beaucoup aimé l'histoire. Tout y est, intrigues amoureuses et politiques, croyances ancestrales et même une touche de mystères. J'ai suivi chaque fil avec plaisir, attendant avec impatience qu'ils se rejoignent tous."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "J'ai adoré le dénouement très bien pensé et je suis contente de ne pas être passée à côté de cette histoire mais je suis d'autant plus déçue qu'elle ne soit pas plus accessible."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercedi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

     

    Alors, vous craquez pour "Le Jardin Interdit" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire
  • Love in the Big City de Sang Young Park

    Imprimer
    • love in the big city, sang young park, romance, romance gai, kdrama, littérature coréenne, passion corée, Corée du SudMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec Love in the Big City ?

       "Je crois que c'est le seul roman coréen traduit que j'ai trouvé à ce moment-là qui est une romance contemporaine (c'était avant la sortie de l'Odeur des Clémentines Grillées), il était donc évident qu'il allait se retrouver entre mes mains tôt ou tard."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Young nous emmène avec lui au coeur de sa vie de jeune homme gai à Séoul. Au travers de quatre épisodes différents, il nous parle d'amour, d'amitié mais aussi de sujets difficiles comme l'avortement, le sida ou encore le cancer de sa mère..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Ce n'est pas ce à quoi je m'attendais. Je sais, je dis ça tout le temps dès qu'il s'agit de littérature coréenne. Parfois la surprise est bonne, parfois un peu moins, mais c'est aussi ce que j'aime, être déroutée. Je m'attendais à un roman donc, on peut sûrement considérer que ça en est un d'ailleurs, mais ce sont en fait quatre nouvelles autour du même héros qui ont été rassemblées ici, et ça se sent. Je m'attendais aussi à une romance et pour moi, ça n'en est pas une. Enfin, je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus joyeux. Ce n'est donc pas un livre que je mettrais entre toutes les mains mais j'ai malgré tout apprécié ma lecture. Ce genre de récit n'est pas commun en Corée du Sud, peut-être ne l'est-il pas assez chez nous non plus, et les sujets abordés ici me semblent essentiels pour la communauté queer, et pas que. C'est d'ailleurs ce qu'il ressort de la note de l'auteur et de celle du traducteur à la fin, que j'ai trouvé l'une et l'autre très interessantes. Et j'en profite pour dire que j'ai trouvé la plume belle et efficace, ce qui est sans doute imputable à l'un comme à l'autre."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "Avec une petite note d'espoir."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "Love in the Big City" ?

  • La Vie Rêvée des Plantes de Lee Seung-U

    Imprimer
    • la vie rêvée des plantes, lee seung-u, hanguk, Corée du Sud, littérature coréenne, passion coréeMlle Alice, pouvez-vous nous raconter votre rencontre avec La Vie Rêvée des Plantes ?

       "C'est l'un des auteurs coréens que l'on trouve parmi les plus traduits en France et je me dis que ce n'est sûrement pas un hasard. Ajoutez à cela qu'il s'agit plutôt d'un roman court, dans un très joli petit format poche de chez Zulma et vous comprendrez aisément mon choix."

    • Dites-nous en un peu plus sur son histoire...

       "Kihyon n'avait pas l'intention de retourner chez lui. Sa famille, il l'a laissée derrière lui lors de sa dernière fugue. Mais lorsqu'il apprend par hasard le drame qui a touché son frère, la culpabilité le rattrape..."

    • Mais que s'est-il exactement passé entre vous ?

       "Je suis bien obligée d'admettre que j'ai eu un peu peur. Si c'est bien écrit et très prenant dès le début, avec tous ces voiles à soulever pour découvrir la vérité, qui nous poussent à tourner les pages sans vouloir s'arrêter une seconde, on commence tout de même le roman par son aspect le plus glauque et on se demande à plusieurs reprises où cela va nous mener. Le narrateur lui-même a un côté parfois inquiétant, et parfois pitoyable aussi puis, petit à petit, on comprend mieux ce qui régit les relations des membres de cette famille et je n'ai pu m'empêcher d'avoir beaucoup de tendresse pour lui, même si je ne cautionnais pas toujours ses actes. Et comme toujours ou presque, avec la littérature coréenne, je n'ai pas vu venir le dénouement, j'ai été surprise et déroutée jusqu'au bout."

    • Et comment cela s'est-il fini ?

       "La fin est aussi belle et poétique que le début est glauque. Pour peu que l'on ne s'arrête pas à son côté cru, c'est un roman que j'ai trouvé extrêmement touchant."

     

        Mlle Alice, merci, et à mercredi prochain...

    Retrouvez toutes mes chroniques autour de la Corée du Sud ICI

    et toutes celles sur la littérature coréenne, par LÀ

     

    Alors, vous craquez pour "La Vie Rêvée des Plantes" ?

    Catégories : Lire des Romans 0 commentaire